À la
lousse[1]
J’ignore et le contexte et l’heure,
avec mon crayon je revisite
l’enchanteresse mélopée
de la journée écoulée.
Si j’ai pris l’eau
c’est pour mieux m’ennuager
sous l’averse cotonneuse.
Végétaux excités
n’ont adressé aucune complainte
en sus de leur vorace poussée
ont joué à gagne terrain
en mon jardinet.
Si j’étais une plante
je n’aurais pas réfléchi
ni à comment ni à pourquoi.
Du matin, je me serais projeté :
vers illumine l’instant,
réchauffant mon âme égarée.
Je pleure à l’intérieur
d’avoir drossé mon entendement
sur les rives de l’océan.
Mer s’en va, mer est revenue
toujours de l’eau
et son magnifique sel
Je récolte mes mots
Magnifique témoignage d'un poète au pays du sel.
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