21 octobre 2025

Un adhérent primé quatre fois au concours de l’Université Populaire de Saint-Nazaire: Sylvain Braud

 

 

 

         Humble secrétaire de l’association " Les Amis du Petit Pavé",
         Humble serviteur de la cause poétique,
Sylvain a été primé quatre fois au concours de l’Université Populaire de Saint-Nazaire.

Un 1er prix « Georges Sand » en Nouvelle, « Palabre de Thorg »
Un 2ème prix en poésie Néo-Classique, « Printemps sous les toits »
Un 2ème prix en poésie libre « Dans ton échancrure »
Un 2ème prix « Pierre Norange », en poésie à thème, « Coup de vent ».

Je vous laisse lire le sonnet de poésie libre.

Dans ton échancrure

Ton décolleté col roulé,
Serait fashion en défilé.
Il te préserverait de mon regard,
Me renverrait illico au placard,

Où avec ton agrément,
Je trouverai idéale vêture.
Caresser ô ciels, ton gant,
À m’immiscer, fendre ton échancrure ...

Reculant d’un pas hésitant, imbu
J’ai accueilli l’or de tes faveurs intimes,
C’est en ton regard que je me suis vu.

Je me refuserai souffrir en victime,
Tant pis pour volé fantasme,
Je clos ici mon sarcasme.

         Vous pouvez le retrouver chaque jour avec un écrit dans l’onglet Sylvain Braud sur ce blog, une occasion de lire un court texte.

 


 

14 octobre 2025

NOËLIVRE 2025, au Puy Notre Dame (49)

 

Une date à noter précieusement dans vos agendas,

Noëlivre se tiendra le 30 novembre 2025

au Puy Notre Dame.

Notre association y sera présente,

une bonne occasion pour bavarder…

 

Plus d’infos bientôt, sur le blog…


11 octobre 2025

Activité de l'association. Atelier d'écriture à Bourgueil.

 

Page sur le site de la Mairie de Bourgueil.

Bonne couverture des partenaires locaux pour l'annonce de notre premier atelier d'écriture bourgueillois.

6 places de prévues pour une approche constructive et des échanges faciles.

4 Inscriptions validées pour cette aventure découverte.

C'est cet après-midi, 14h00...

Annonce sur l'application Intramuros.


10 octobre 2025

N° 108 des "Brèves d'actua-litté" du Petit Pavé.

 


Le numéro 108 des Brèves d'actua-litté des éditions du Petit pavé est paru pour le troisième trimestre 2025. Outre l'actualité des éditions, des auteurs, des nouveautés, un dossier fort intéressant aborde le thème l'IA. A découvrir à tout prix.

25 septembre 2025

Un nouvel adhérent: Alain Clastres

 


                               «  Poésie, voie de l’infini, voie de la plénitude « 

 

          L’être humain est face à un abîme existentiel. Ni la cause, ni le pourquoi de la réalité ne peuvent lui être donnés, ne peuvent être trouvés.

          Son individualité n’a rien où s’ancrer, où se relier profondément par des mots ou des lois formulées.

            Pour l’esprit poétique, chaque réalité particulière est un cristal insondable de la réalité plénière, qui résonne à l’infini, relie à l’infini, à l’indéfini et à l’unité de la réalité à laquelle il appartient pleinement.

            Et la poésie est ce langage double, où les mots ne s’épuisent pas sur le sens immédiat mais doivent ouvrir sur la plénitude du réel, relier l’ici et l’infini, l’un et le multiple, l’instant et le sans-temps, ouvrir sur l’unité et l’éternité, nos dimensions profondes.

             La poésie qui peut relier des réalités éloignées, créer des images, susciter des intuitions ou des sentiments nouveaux, épouser le rythme du monde, peut ainsi amener à une perception différente du monde, ouvrir à la dimension plénière, mystérieuse de la vie.

             La poésie apparaît bien ainsi comme une voie, un chemin où peut s’évanouir un sentiment de manque ou d’isolement, où peut naître un accord au monde et, dans l’apaisement, s’épanouir un sentiment de plénitude.  Un chemin où, par l’attention portée aux êtres et aux choses dans leur unité et leur infinité, l’humanité pourrait se réconcilier avec elle-même et le monde qui l’entoure.

              La poésie est un langage d’avenir de l’humanité.

              Il y a bien, bien longtemps, un poème avait déjà exprimé cette unité, cette unicité de la réalité et par là même son éternité, entrant de plain-pied dans cette plénitude. C’était un poème de Parménide ( V° siècle avant J.C. ) auquel un hommage est rendu ci-dessous :

 

                                                         POÉSIE

 Attentive,                 la poésie pointe le cœur du monde

                                 mais elle sait que ni les mots, ni les lois

                                 ne peuvent l’enclore

 

Sage,                        elle sait l’infini, l’indéfini

                                 qui nous traverse, qui est toute chose

 

Patiente,                   elle attend l’instant cristal

                                 pour faire éclore le poème

                                 qui ouvrira, nous offrira

                                 la plénitude du réel

 

Profonde,                 elle sait notre besoin d’infini

 

Bienveillante,           elle veut l’humanité enfin réconciliée, apaisée

                                 nous ramenant en notre demeure

                                 d’unité, d’éternité

 

Compatissante,        il y a bien, bien longtemps

                                 déjà a-t-elle parlé

                                 et donné, l’unité, l’éternité  ( * )

 

                                 Mais les hommes ne l’ont pas écouté

                                 Ne saisissant pas l’unité

                                 sans fin, ils se sont divisés, affrontés

                                 déchirés, épuisés

 

Amour infini, dépassant le temps,

                                 elle attend simplement, patiemment

                                 qu’à son cœur

                                 enfin s’accorde

                                 le cœur des hommes

 

Inquiète,                   cependant, elle sait que si de leurs cœurs

                                 elle a disparu

                                 alors, à tout jamais

                                 ils seront perdus

 ( * ) Poème de Parménide

                    

               Actuellement dans notre société, la marginalisation extrême de la poésie d’aujourd’hui est malheureusement le révélateur d’une perte importante d’une dimension du réel, et, de fait, d’un mal-être général.   L’immédiat, le court terme et la surface ne peuvent évidemment pas suffire à la dimension plénière du réel.

               Allant plus loin, des mondes totalitaires, orwelliens, au surgissement toujours possible, s’appuyant sur les nouveautés de « l’Intelligence «  artificielle, pourraient contrôler, enfermer la personne, l’être humain dans la prison de limites despotiques, le privant de ses dimensions plénières d’infini, d’indéfini.

              La poésie, parce qu’elle exprime, pour une part, l’irréductible, l’insaisissable de la vie, est une des garantes de la liberté de la vie, de la liberté de l’être humain.

               Sa disparition marquerait l’avènement d’un monde sans âme, d’esclaves décervelés.

                                                                            Alain  Clastres